Il participe à l’illustration du tome I des "Antiquités de la France" (Paris, 1778) dans lequel figurent de nombreuses planches de grande qualité sur l’amphithéâtre.
Né à Nîmes, d’abord docteur en médecine de l’université d’Orange, il allie la culture des Belles Lettres aux occupations de son emploi. Il publie une "Histoire de la ville de Nîmes" (première édition en 1720), et rédige de nombreux ouvrages et traités sur les fortifications, les armes à feu, les ponts, les canaux de navigation, et la construction des chemins.
En 1811-1812, toutes les constructions incluses dans le monument sont supprimées et l’arène commence à être déblayée. Puis le dégagement de l’amphithéâtre et les premières campagnes de restauration sont réalisées sous la direction de Victor Grangent : réparation des voûtes, des rampes d’escaliers et rétablissement des massifs de gradins.
Né à Montpellier, il devint bien vite nîmois d’adoption. Jeune et brillant ingénieur dès 1781, il est nommé ingénieur des Ponts et Chaussées du département en 1792. Il construit des ponts et des digues et travaille en collaboration avec Victor Grangent sur les travaux d’amphithéâtre et Maison Carrée. Il réalise aussi de nombreux autres travaux dans le Gard et à Nîmes (Hôpital Général, Palais de Justice, rue Auguste, hôpital Ruffi, et plusieurs hôtels particuliers…).
C’est un architecte classique doublé d’un aquarelliste de talent. Il est l’auteur d’un plan d’alignement de la ville, ainsi que d’un album sur "Les monuments romains de Nîmes" (Paris, 1818), dont l’amphithéâtre. Il relève le plan des fouilles faites en 1821-1822 autour de la Maison Carrée et propose une restitution de l’ensemble.
Né à Saint Hippolyte du Fort, élève de Polytechnique, il s’installe à Nîmes en 1822 comme architecte en remplacement de Charles Durand. Il mène certaines opérations urbaines en ville et est chargé du cadastre. Il participe, aux côtés de Charles Durand et Victor Grangent, à la publication de l’ouvrage en 1819 Description des Monuments antiques du midi de la France où figure l’amphithéâtre.
Originaire d’Alès, autodidacte, il a des activités marchandes liées à sa passion d’antiquaire. En 1820, le préfet du Gard Villiers de Terrage lui confie la surveillance des travaux de dégagement des abords de la Maison Carrée, et transforme ainsi ce simple sergent-major de l’empire en un zélé archéologue.
Témoin des premiers déblaiements des maisons qui obstruaient l’intérieur de l’amphithéâtre, il est nommé conducteur des fouilles en 1822.
En 1840, il publie Lettres sur Nîmes et le Midi : Histoire et description des monuments antiques du Midi de la France.
Ecrivain, historien et archéologue, il publie un texte pour critiquer la restauration des Arènes : « Les Arènes, débarrassées de toutes les masures qui les encombraient, occupent maintenant le centre d’une vaste place, ou, d’un seul coup d’œil, on peut embrasser l’ensemble. (…) Mais on a poussé trop loin les restaurations dans les monuments de Nîmes, surtout les Arènes. Au lieu de se borner à consolider les parties qui menaçaient ruine, et dont la destruction aurait compromis l’édifice, on les a refaites entièrement : c’est une reconstruction et non une réparation. » Voyage dans le midi de la France, Nîmes 1834.
Correspondant de la commission des Monuments Historiques dans le Gard
Né à Nîmes, élève à l’Ecole Centrale, il étudie ensuite l’Antiquité.
Pelet réalise des maquettes remarquables en liège de tous les monuments romains de Nîmes.
En 1834, Prosper Mérimée écrit : « Aucun ami des arts ne doit quitter Nîmes sans avoir visité le cabinet de monsieur Pelet, dont j’ai eu l’occasion de citer le nom, les connaissances archéologiques et l’obligeance infatigable ».
En 1840, Auguste Pelet suit avec attention les travaux de restauration menés à l’amphithéâtre. A plusieurs reprises, il fait connaitre son désaccord sur les restaurations de Revoil.
Elève de l’école nationale des Beaux Arts, Questel remporte en 1836 le concours pour la construction de la nouvelle église St Paul à Nîmes.
Il est chargé des travaux de consolidation du Pont du Gard puis de conservation de la Tour Magne jusqu’en 1844. La même année, il est chargé de la conservation de l’amphithéâtre.
Il participe à l’illustration des Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France consacré au Languedoc, contenant deux planches consacrées à l’amphithéâtre (1839).
Il est chef de corps des Sapeurs Pompiers.
En 1842, il réalise un projet de grilles pour clôturer les Arènes.
Les travaux de restauration se poursuivent de 1854 à 1870 grâce à H. Révoil, en respectant le principe de ne pas refaire, seulement soutenir. Les travaux concernent la consolidation des linteaux du 1er étage, la reconstruction de nombreux escaliers et la restauration des 10 premiers gradins.
En 1874, il réalise un plan général de l’amphithéâtre à divers niveaux, des vues perspectives aquarellées et des élévations partielles de l’ordonnance extérieure.
De 1935 à 1945, les opérations de restauration continuent à porter sur la consolidation des linteaux au 1er étage et on répare quelques travées. On pense à éclairer électriquement les Arènes.
Il travaille sur les collecteurs et les égoûts de l’amphithéâtre, sur la restauration des corniches supérieures, mais dès 1936, il se préoccupe de la consolidation des linteaux de la galerie du premier étage.
Il participe à de nombreux travaux de restauration en Provence et Côte d’Azur. En 1943, il dessine l’ordonnancement d’une travée extérieure de l’amphithéâtre ainsi que la coupe dans l’axe du vomitoire correspondant.
Architecte et archéologue d’origine Arlésienne, il dessine le plan du jardin de la Fontaine en 1936.
Il travaille sur l’éclairage électrique des Arènes, et notamment sur l’étude d’un mat supportant une lampe.
Ses interventions portent surtout sur les travées n°28, 29 et 30 de l’amphithéâtre. Il réalise de nombreuses coupes et élévations extérieures de l’amphithéâtre. Il est également chargé des travaux de la Maison Carrée en 1954 et 1955, et de la Tour Magne en 1962.
Plusieurs interventions sur les pilastres, les arcs et les voûtes sont pratiquées de 1953 à 1954, puis de 1960 à 1968 ou les maçonneries extérieures sont consolidées. On réalise des travaux de protection et on aménage la fouille du rempart aux abords de l’amphithéâtre.
Architecte parisien, il a réalisé, entre 1976 et 1977, plusieurs coupes sur les entrées de l’amphithéâtre, ainsi qu’un plan de l’amphithéâtre et le métrage exact du mur de piste.
Il réalise de nombreux travaux de protection et de maintenance sur l’amphithéâtre. Dès 1975, il propose un plan d’aménagement des fouilles du rempart romain aux abords de l’amphithéâtre.