La scène est liée à la dévotion particulière de Sainte Marthe et Sainte Marguerite. Le culte des reliques est très développé au Moyen Age, pour faire des demandes aux saints.
Sainte Marthe auréolée est vêtue d’une robe gravée de stries verticales. Sainte Marthe passait pour avoir réduit à l’impuissance son adversaire, par un signe de croix ou par une aspersion d’eau bénite, ce qui explique son geste de son bras droit. Elle l’a ensuite tenue en laisse à l’aide de sa ceinture, que semble représenter le ruban ondulant tenu par sa main gauche.
La Tarasque, un être monstrueux, velu et pourvu d’une longue queue, de membres postérieurs très volumineux, de bras se terminant par des mains et d’une tête humaine.
Immense dragon ailé (inscription DRAGO) aux fortes pattes, à la queue puissante et aux longues oreilles .
Sainte Marguerite auréolée (inscription SANCTA MARGARIDA) avait repoussé les avances d’Olibrius, gouverneur d’Antioche : elle fut jetée dans un cul de basse-fosse, où, engloutie par un dragon, elle se serait échappée du corps de celui-ci en le transperçant à l’aide d’une croix.
Boucle de ceinture, relique de Sainte Marguerite
Signature du sculpteur, André Vasal a fait par lui-même: ANDREU VASAL/ DEL PUETS ME FES.