Henri REVOIL
Aix en Provence, 1822 - Mouriès, 1900
Ancien élève de l’Ecole des Beaux Arts de Paris, architecte attaché à la Commission des Monuments Historiques, il est chargé de la conservation des monuments antiques du Midi de la France à la suite de Charles Questel dès 1854. Il s’occupe ainsi de la restauration de l’amphithéâtre de Nîmes jusqu’en 1870. Il poursuit les travaux engagés par son prédécesseur, respectant les mêmes principes, ne pas refaire, seulement soutenir. Pendant 16 ans, il poursuit ses travaux délicats. Ses carnets d’attachements sont des sources documentaires très précieuses. Pour s’aider dans ses relevés, Henri Révoil met au point un instrument qui lui permet de dessiner des éléments d’architecture éloignés avec une grande précision : le téléiconographe, qui sera breveté en 1869 et expérimenté par Viollet-le-Duc au château de Pierrefonds. Il s’adjoint la collaboration de plusieurs photographes, dont le célèbre nîmois Antoine Crespon.
En 1897 il est chargé de la conservation des monuments classés du Gard, de la Drôme, du Vaucluse, des Bouches du Rhône, du Var et des Alpes Maritimes. Archéologue et historien de l’art, il publie entre 1867 et 1874 : « L’architecture romane du Midi de la France », remarquable ouvrage contenant plus de 200 planches de dessins lithographiés.
visuel © Ville de Nîmes